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Problèmes respiratoires chez les animaux de compagnie : quand agir rapidement ?

Problèmes respiratoires chez les animaux de compagnie

Avant d’adopter un animal de compagnie, il faut se renseigner sur ses problèmes de santé éventuels, notamment les difficultés respiratoires. Celles-ci peuvent devenir graves si elles ne sont pas traitées à temps. De ce fait, il importe de connaître les signes d’alerte qui nécessitent une intervention immédiate chez le vétérinaire.

Les animaux de compagnie, chats, chiens ou autres, font partie de la famille. Ils peuvent souffrir de problèmes respiratoires, bénins ou non : essoufflements, ronflements, etc. Il est ainsi important de reconnaître les signes et les symptômes liés à ces troubles, afin de prendre les mesures adéquates pour assurer sa santé. Ci-après quelques points à retenir pour savoir quand faut-il aller chez le vétérinaire d’urgence.

Quels signes d’alerte à reconnaître ?

Avant tout, la première attitude est de reconnaître les signes de détresse présentés par son animal de compagnie. Celui-ci pourrait montrer des symptômes nécessitant une attention vigilante. Une respiration bruyante ou difficile (sous forme de ronflements ou de sifflements) peut révéler une obstruction ou une infection des voies respiratoires. D’autres indications doivent également alerter :

  • Cyanose ou coloration bleue des muqueuses indiquant un manque d’oxygène et mettant sa vie en danger. Ces situations nécessitent une urgence vétérinaire.
  • Toux persistante ou sévère signalant une maladie respiratoire grave.
  • Respiration rapide ou halètement exagéré au repos révélant un inconfort réel, etc.

Un stress respiratoire ou une douleur thoracique peut aussi se présenter. Par ailleurs, un écoulement abondant au niveau du nez ou des yeux figure parmi les signes qui doivent alerter. Il indique sûrement une infection et nécessite un traitement adéquat.

Il arrive aussi que l’animal de compagnie soit affaibli ou léthargique. Il se peut qu’il s’évanouisse souvent ou qu’il ait du mal à se reposer confortablement. Ces états sont souvent liés à une mauvaise oxygénation, suggérant des problèmes respiratoires. Dans ces cas, une prise de rendez-vous chez un vétérinaire d’urgence sans tarder est recommandé.

Quelles sont les causes possibles ?

Les difficultés liées à la voie respiratoire allant d’irritations subsidiaires à des complications graves chez les animaux domestiques sont provoquées par divers facteurs. Certaines d’entre elles ont pour cause un virus (grippe féline/canine) ou des bactéries (pneumonie et bronchite). Elles peuvent également découler de la maladie de Carré ou de champignons affectant des animaux immunodéprimés.

L’environnement d’un animal domestique constitue aussi un facteur important, qui peut amplifier les complications respiratoires. En effet, elles peuvent être occasionnées par des allergies (pollens, moisissures, poussières, etc.). Certains parasites, comme le vers pulmonaire ou les acariens, sont des éléments qui aggravent également une infection respiratoire.

Certaines pathologies anatomiques peuvent provoquer l’obturation des voies respiratoires de ce compagnon familial :

  • problèmes brachycéphales ;
  • tumeur ;
  • obésité ;
  • maladie cardiaque ;
  • présence de corps étrangers, etc.

La liste n’est pas exhaustive. D’autres causes peuvent être impliquées dans les problèmes de respiration d’un animal domestique.

Quand consulter un vétérinaire d’urgence ?

Si l’un de ces signes est observé chez un chat, un chien ou un autre animal domestique, il devient impératif de consulter un vétérinaire de garde ou d’urgence. Il est surtout conseillé de ne pas tarder, notamment s’il a du mal à respirer.

Pourquoi agir rapidement ?

Les difficultés respiratoires évoluent rapidement. Elles peuvent potentiellement mettre en danger la vie d’un animal de compagnie. L’intervention immédiate d’un vétérinaire est fortement conseillée dans ce cas. Ce professionnel posera un diagnostic concis et clair, après avoir réalisé tous les examens nécessaires, comme des analyses thoraciques, des radiographies, etc.

Par la suite, le vétérinaire mettra en place un traitement approprié, antibiotique, oxygénothérapie ou autre. Agir sans attendre reste important afin de prévenir les complications, et de garantir une bonne prise en charge médicale de l’animal.

Que faire en attendant la consultation ?

Il faut éviter de prendre à la légère ou de négliger tout signe de difficultés respiratoires chez son animal domestique. Cette situation réclame une prise en charge rapide pour lui sauver la vie. En attendant l’auscultation, il est primordial de rester calme pour apaiser ce compagnon familial. Il importe de le détendre, en évitant de le stresser ou de trop le manipuler. Par ailleurs, il est conseillé d’avoir avec soi ses données médicales en vue de la consultation chez le vétérinaire : son nom, son âge, sa race, les traitements, les vaccinations, etc.

Comment prévenir les problèmes respiratoires chez son animal de compagnie ?

Pour prévenir les problèmes respiratoires d’un animal domestique, le propriétaire doit prendre des précautions essentielles. Entre autres, un calendrier de vaccination doit être établi, puis suivi pour le protéger contre les maladies infectieuses. Il est aussi conseillé de maintenir sain l’environnement où il se trouve : absence de produits toxiques, excellente ventilation, etc.

Il faut également adopter une bonne alimentation appropriée au poids, à la race et à l’âge de son animal (chat et chien par exemple). Il est nécessaire qu’il fasse des activités physiques régulièrement afin d’entretenir sa santé respiratoire : promenade en plein air pour qu’il puisse gambader librement. Pour les chiens et les chats notamment, l’hygiène (traitement et toilettage) constitue également un élément de prévention contre les parasites.

Un des points les plus importants est la surveillance des symptômes, comme la toux ou les écoulements nasaux. En cas de doute, consulter un vétérinaire est capital pour prévenir les complications respiratoires.

Certaines races sont prédisposées à des troubles de respiration, notamment liés à leur brachycéphalie (tête courte et large). Par exemple, chez les chiens, les bouledogues, les pékinois, ou les Boston terriers sont les plus susceptibles de développer des problèmes de respiration. Chez les chats, les persans, les siamois, les Exotic shorthair présentent les mêmes difficultés.  En guise de prévention, demander conseil auprès d’un vétérinaire est très utile.

Le traitement des problèmes respiratoires coûte cher. Souscrire l’animal de compagnie à une assurance santé devient un choix judicieux. Il est cependant préférable de protéger son animal en se basant sur son budget.

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